Histoire de l'orphelinat


L’histoire de l’orphelinat NDA BOAN “Maison des Enfants” est en partie liée avec l’histoire de son fondateur: le Père Marcel MINLO AHANDA, prêtre du Diocèse de Mbalmayo et Directeur du Foyer de Charité de l’Horeb.

Né le 12 décembre 1973, Marcel n’a que de vagues souvenirs de son père. Celui-ci est mort quand Marcel avait 2 ans. Il lasse ainsi à Thérèse sa femme, 9 enfants à élever. 
Marcel était l’avant-dernier.
Le 15 mars 1989, Thérèse meurt elle aussi

Marcel, blessé par la mort succéssive de son père et de sa mère quitte la maison familiare pour un orphelinat en fondation appelé “ Cité de la Misericorde”. Il est accueilli par une dame: Tantine Cathy qui prit soin de lui jusqu’à son entrée au Grand Séminaire.
Au moment de quitter l’orphelinat pour le séminaire, Marcel fit cette Promesse à la Vierge Marie: “ Si je deviens prêtre, j’accueillerai moi aussi des enfants orphelins dans ma maison”. Il était alors, dans la ville d’Ayos, devant la statue de la Vierge Marie placée devant l’orphelinat, le 4 septembre 1993.
Après 10 années de formation, Marcel est ordonné prêtre le 5 juillet 2003
Il fut affecté comme Vicarie à la Paroisse Toussaint d’Oyuck le 15 août 2003. 

Se souvenant de sa Promesse à la Vierge Marie, le Père Marcel accueille 3 enfants orphelins dans son Presbytère. Il s’agissait de Cédric, Elisa et David. 
Ce fut le début du Projet de l’orphelinat NDA BOAN.
Un an après, le Père Marcel est nommé Directeur du Foyer de Charité. 
Son évêque lui demande de ne pas amener les enfants orphelins au Foyer de Charité qui a besoin d’un climat de silence pour les retraitants. 

Les 3 premiers enfants sont donc placés dans une famille amie. 
Le Père Marcel continue à prendre soin d’eux.
Le 9 juin 2005, le Père Marcel arrive en France pour un stage de formation de 3 mois à Châteauneuf de Guaire. 
A la fin de ce stage, il s’en va chez sa grande cuisine: M.me Anne-Arlette COME. 

Dans leurs causeries, le Père Marcel parle à Arlette de la situation de ses 3 orphelins. 

A son tour, Arlette parla de cette situation au Père Jean Michel PILLET, curé du groupement paroissial de Saint-Genis, Chevry, Crozet et Segny, qui fut profondément touché par la situation de ces enfants. 

Il partagea avec quelques paroissiens parmi lesquels Vincent et Cinzia DELUNAY, M. et Mme LEBA qui décidèrent de parrainer le projet de l’orphelinat.

En dicembre 2006, Mme Arlette COME effectue un voyage au Cameroun pour passer le fêtes avec les enfants. Avec l’arrivée de 4 autres enfants ( Liboire, Oswald, Anne-Marie et Sabine), le père Marcel sollecite l’aide de M.me et M. BAYIHA qui acceptent de céder une maison de 5 chambres aux enfants orphelins. 
 Ils restent dans cette maison pendant 4 ans sous le regard vigilant de ce couple qui finit par les considérer comme leurs propres enfants.

De retour en France, Arlette présenta au Père Pillet et au Conseil Paroissial les photos des enfants orphelins.

C’est alors que le Père PILLET scella un jumelage entre le Groupement Paroissial et l’orphelinat NDA BOAN. 

Grâce à ce jumelage, le Père Marcel a pu:
  1. Acheter un terrain de 1000m2 non loin du Foyer de Charité
  2. Costruire un première maison de 5 chambres pour accueillir les enfants orphelins
  3. Acheter une voiture de marque Toyota tercel
  4. Planter de nombreux champs de bananes, arachides, patates, pour nourrir les enfants
  5. Ouvrir une boutique de vente d’objets religieux pour subvenir aux besoins des enfants

Aujourd’hui, l’orphelinat NDA BOAN “ Maison des Enfants” a accueilli 60 enfants orphelins et en détresse. 
Tous sont logés, nourris, soignés et scolarisés.
L’aîné, Oswald a 17 ans. Il est en classe de terminale au Lycée de Mbalmayo.
La plus petite, Benoite Pierrette, a 3 mois.
Le Père Marcel, M.me Odile BAYIHA et Arlette COME font chaque jour beaucoup d’éfforts, courent de gros risques et subussent d’énormes épreuves pour accueillir, nourrir, scolariser, soigner ces enfants de plus en plus nombreux.

Si vous vous posez la moindre question sur l’orphelinat NDA BOAN et si vous voulez faire un don, n’hésitez pas de nous contacter.

Ecrit par père Marcel